Transition énergétique dans les Musiques actuelles

  • Pratiquer le Design Énergétique
  • 07 Octobre 2021
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J’ai toujours rêvé de mêler mes deux passions, la musique et l’énergétique. Pendant longtemps, cela semblait mission impossible, tant les univers sont opposés sur de nombreux plans… 
Et puis, il y a quelques années, les amis de négaWatt m’ont demandé si je saurais réfléchir sur la transition énergétiques de salles de musiques actuelles. J’ai été honnête : je ne savais pas… mais j’avais bien envie d’essayer. 
Et c’est là que le courage et la vision du RIM (Réseau des Indépendants de la Musique), soutenu par un « contrat de filière » ont fait merveille : nous allions nous donner le temps et les moyens de la recherche et de l’expérimentation. 
Voici plusieurs années, donc, que nous creusons le sujet et travaillons sur la transition et la rénovation énergétique des lieux de musiques actuelles (salles de spectacle, studios, etc.).

C’est un travail extrêmement concret, de terrain, mené au plus proche des structures lauréates de l’appel à projet, dont vous retrouverez la liste à la fin de cet article. 

Au fil des accompagnements plusieurs constats récurrents ont commencé à apparaître. Si vous voulez aller dans le détail, vous pouvez consulter la Synthèse sur la Transition énergétique des salles de musiques actuelles.

Mais je souhaitais consacrer un article à trois d’entre elles, parce qu’elles illustrent très bien la manière dont le Design Énergétique permet d’aborder des situations ignorées, incompréhensibles ou insolubles par les approches conventionnelles.

Voici donc ces trois « problèmes énergétiques », qui nous donneront chacun l’occasion d’observer la méthode Design Énergétique en action.

La ventilation des salles de concert

Un concert, c’est quoi ?

La phase de concert se déroule de l’ouverture au public à la fin du concert. Du point de vue énergétique, elle se caractérise par : 

  • une forte densité d’occupation : une jauge de 1000 personnes un peu excitées, c’est un chauffage de 150 à 200 kW dans la salle. 
  • une forte dissipation de puissance : même avec un parc-lumière en LED, on atteint couramment, pour le son et l’éclairage, des puissances de plusieurs dizaines de kW. Les services à rendre sont donc très différents de la phase précédente.
  • Il faut assurer un important renouvellement d’air en zone "public" pour évacuer le CO2, l’humidité et les polluants. Très souvent, la ventilation a aussi pour rôle d’évacuer un maximum de chaleur, ou du moins de limiter autant que possible la montée en température et la sensation d’étouffement du public. 

Par ailleurs, il faut comprendre une nécessité absolue quand on travaille sur un concert de musiques actuelles. Un spectacle est toujours conçu avec une « créa lumière », et les éclairages de scène font partie intégrante du spectacle. Ils ne sont pas négociables


Or, pour voir des faisceaux lumineux, il faut avoir de la fumée ou du brouillard sur le plateau. C’est une nécessité absolue, à un point tel que, s’il faut sacrifier autre chose pour maintenir la qualité du spectacle, on le fera.
Les équipes préfèreront toujours couper les ventilations pour maintenir le brouillard plutôt que de les maintenir et de perdre la qualité de lumière. De même, elles préfèreront les modifier, même très lourdement si elle s’avèrent poser un problème de son.

Ces fameuses ventilations, bien souvent ignorées, mal gérées, dysfonctionnelles ou modifiées, sont pourtant indispensables au confort et à l’hygiène, autant pour le public que pour les artistes et les techniciens.
 

Une salle de concert, c’est quoi ?

Pour l’immense majorité des salles que je connais, les ventilations sont mal conçues, mal entretenues ou mal pilotées. Parfois, tout ça a la fois.

Bien souvent, pas par incompétence, mais simplement parce que le problème à résoudre est mal posé.

Si on se contente de réfléchir en « grand débit/grandes puissances quand la salle est pleine », on a raté l’esprit de la chose…

De fait, l’observation attentive de ce qui se passe lors d’un concert amène naturellement à comprendre qu’il y a deux zones très distinctes : le plateau et la salle (la fosse ou les gradins… qui eux-mêmes peuvent former plusieurs zones).

Deux zones, avec deux besoins très différents :

  • Sur plateau : nécessité absolue de pouvoir conserver un niveau de fumée suffisant. Densité d’occupation plutôt faible.
  • Zone publique : densité d’occupation très importante, donc besoin d’un renouvellement très important.

Concrètement, donc, l’enjeu majeur de la ventilation d’une salle de spectacle est de constituer deux zones avec des vitesses de renouvellement différentes, mais sans séparations physiques. Il y a donc un travail tout particulier de réglages des débits, mais aussi d’équilibrage des pressions.

Et si, pour une raison ou pour une autre, la fumée s’en va du plateau, le résultat sera immédiat : on peut être sûr que la ventilation sera coupée. Point.

Faut-il ventiler le plateau ?

On peut légitimement se demander s’il est vraiment nécessaire, comme on le voit dans toutes les salles un peu importantes, de prévoir une ventilation spécifique sur le plateau. Quitte à être lourd à force de répéter, il faut absolument maintenir les brouillards et fumées en place, ce qui donne une grosse envie de supprimer tout balayage… « Oui mais, me direz-vous, on va crever de chaud ». 


Oui. C’est d’ailleurs ce qui se passe bien souvent, puisque ces ventilations sont effectivement coupées. Bon, et puis après tout, on fait des Musiques Actuelles, hein, c’est pas la sueur qui nous fait peur… Givoni et Fanger peuvent aller se changer et prendre leurs Dr.Martens
Donc, oui, la ventilation a aussi pour rôle d’évacuer la chaleur, en particulier celle des équipements… Et c’est là qu’un ordre de grandeur peut interpeller : je vous ai dit que les puissances installées en son et éclairage (même en LED) étaient importantes, plusieurs dizaines de kW...


Pourtant, comme l’ont montré des gens comme MobilVolts ou LuSound, on peut sonoriser des jauges de plusieurs centaines de personnes, voire plusieurs milliers, avec quelques centaines de W.


Comment est-ce possible ? Comment se fait-il qu’on puisse diviser par 10, 20 ou 50 les puissances pour un résultat sonore similaire, voire meilleur ? Vaste sujet, qui implique l’ensemble de la chaîne de traitement du son… Certains n’y croient même pas, tellement cela paraît incroyable, mais je peux vous l’assurer pour l’avoir vu : Yes, we can !

Regardez un peu cette vidéo...

 

Nous n’allons pas approfondir dans cet article, mais la conséquence directe pour notre sujet est : si on réduit drastiquement les puissances installées sur le plateau et dans la salle, alors on « casse » les surchauffes… et le besoin de ventilation à visée thermique se réduit lui aussi largement.


Donc oui, aujourd’hui, je pense qu’au prix d’un travail soigneux sur les équipements scéniques (et cela peut impliquer la chaine de création en entier), il est possible de ne plus ventiler les plateaux, ce qui simplifie évidemment beaucoup la gestion du brouillard. 

Optimiser l’usage réel des salles de concert

Une salle de concert, ça ne sert pas qu’aux concerts...

Une salle de concert, c’est un peu comme une école, en pire : sur l’immense majorité du temps, ça ne sert pas à l’usage que l’on supposerait principal.

Ainsi, en supposant 180 jours de classe par an, les salles de classe ne sont occupées que… 15% du temps. De même, en supposant une programmation « intense » de 50 concerts de 3h par an (donc 150 h de concert), nous obtenons un taux de fonctionnement en mode « concert » de… 1,7%.

C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles on parvient quand même à survivre dans ces salles alors que les systèmes fonctionnent souvent si mal : il y a beaucoup de temps pour que la salle puisse retrouver un état correct après un évènement…

 

Mais la question reste entière : si on veut « optimiser le fonctionnement énergétique », il nous faut comprendre l’ensemble des cas d’utilisation, et vérifier que les conditions techniques mises en place sont adaptées au plus juste des besoins.

Et c’est là qu’interviennent deux situations extrêmement fréquentes, mais très méconnues de celles et ceux qui ne fréquentent pas le monde du spectacle...

La résidence et le Montage

On croit souvent que les groupes de musiques fonctionnent exclusivement comme le groupe du collège, répétant une fois par semaine dans la cave de Kevin. Mais la réalité, c’est qu’un spectacle demande de longues heures de travail minutieux sur un vrai plateau.

Sur de longues plages, donc, les salles sont utilisées pour des résidences de création, des résidences techniques. Ces situations qui ressemblent à du spectacle s’en différencient par un point essentiel : la faible densité d’occupation.

Or, les équipements techniques sont en général dimensionnés pour le spectacle (peu fréquents et brefs) et pas pour ces périodes faiblement occupées (fréquentes et longues). Il en résulte qu’on utilise des systèmes largement surdimensionnés et peu adaptés. C’est à la fois coûteux et insatisfaisant.

On peut bien sûr envisager la création de locaux dédiés à la résidence, ce que seuls les lieux importants peuvent se permettre. Concrètement : un plateau « réel », mais dans une petite salle.

Mais pour tous les lieux qui utilisent les salles de spectacle en situation de non-spectacle, un travail de fond serait nécessaire, à la fois de gestion des équipements (pilotage, programmation, etc.) voire de re-dimensionnement ou d’installation de double-systèmes.

C’est une réflexion un peu similaire à ce qu’on conçoit sur des chaufferies bois collectives, où l’on installe souvent une chaudière d’appoint au gaz, d’une puissance importante, mais utilisée très ponctuellement.

Sinon, on se retrouve dans une situation équivalente à celle d’un jardinier amateur qui ne disposerait que d’un tracteur de 5 tonnes pour labourer son jardin : ce n’est ni efficace, ni satisfaisant.

Comment faire ?

Très concrètement, cela demande un travail soigneux de description des situations réelles.

Un exemple peut suffire à comprendre à quel point les solutions sont parfois sous notre nez, tant les usagers savent s’adapter…

Bien souvent, le chauffage des salles est assuré par la ventilation principale, sur l’air. Une stratégie qui s’apparente au chauffage des églises, très inefficace quand l’occupation est peu dense… et encore plus quand on parle de lieux très souvent installés dans des bâtiments anciens, retouchés ou de piètre qualité thermique.

Or, quand on demande aux équipes comment elles gèrent leur arrivée, le matin d’une résidence hivernale, on peut entendre ceci :

« C’est clair que ça caille sur le plateau… on ne va pas allumer la ventilation principale, alors on se débrouille avec ce qu’on a sur le plateau : on allume plein feux et toute la technique qu’on a, et puis on va prendre un café en attendant que ça chauffe ».

Spontanément, donc, les utilisateurs se tournent vers des systèmes plus locaux, et (dans le cas des éclairages) radiants. Ce n’est pas idéal, mais ça fonctionne. Il m’est arrivé de suggérer de ressortir les vieux PAR (éclairages incandescents) pour faire chauffage d’appoint radiant sur le plateau, et éviter ainsi la caillade généralisée qui empêche de travailler, ou le démarrage de systèmes importants.

De fait, bien souvent, l’installation d’un système rayonnant en plafond sur le plateau pourrait facilement rendre le travail de résidence et/ou d’installation technique beaucoup plus confortable et moins coûteux.

Les plafonds actifs - un moyen d’obtenir des ambiances homogènes sur de larges surfaces.

Le bar : lieu stratégique négligé

J’en vois déjà sourire, au fond de la salle. Oui oui, vous qui adorez l’article sur le rafraîchissement de la bière !  Alors oui, c’est vrai, c’est sympathique… mais c’est aussi très très sérieux, et pour de multiples raisons.

(Tiens, je me demande au passage : le fait que le bar soit un sujet sympathique n’est-il pas justement l’une des raisons pour lesquelles on semble y réfléchir moins sérieusement ?)

Le nerf de la guerre

S’il est un espace particulier les lieux de Musiques Actuelles, c’est bien le bar.

D’abord parce qu’il s’y déroule un « process énergétique » qu’on connait peut-être spontanément, mais qu’on n’a pas l’habitude de réfléchir en profondeur.

Mais surtout parce qu’il est un outil de production absolument stratégique. S’il ne fonctionne pas bien pendant le court laps de temps d’ouverture, c’est l’économie entière de la soirée qui s’effondre. En effet, la billetterie n’est quasiment jamais une source de bénéfices, et c’est bien souvent au bar et au snacking de financer une partie importante des coûts de la culture.

Un gérant de salle expérimenté m’a confié un jour : « Tu sais, quand une mairie veut faire couler une structure de Musiques, elle a un moyen simple : il suffit d’enlever la licence de bar ».

Et ce qui frappe, c’est que cette activité vraiment essentielle est organisée de manière essentiellement « spontanée », en mode bricolage.

S’agissant d’un usage « mobilier », de process, le bar n’est évidemment pas pris en compte par les bureaux d’étude lors de la conception, laissé à la discrétion des usagers, usagers dont le métier principal n’est évidemment pas d’organiser un débit de boisson.

L’inefficacité des appareils (et de leur utilisation) y côtoie donc une ergonomie aléatoire, l’ensemble contribuant à une faible efficacité de l’ensemble.

Ce serait rendre un important service à ces lieux que d’y faire travailler des professionnels de la conception et de l’optimisation (énergétique, logistique, etc.) de bars.

Petit travail énergétique sur le bar

Concrètement, du point de vue énergétique, l’enjeu tourne beaucoup autour d’une formulation telle que : « il faut pouvoir servir un maximum de liquides frais sur une brève période de temps ».

On peut même faire un focus particulier sur la tireuse à bière : une tireuse qui n’est pas à température, c’est de la bière qui mousse, c’est une soirée ratée et déficitaire.

C’est à ce point critique que de nombreuses salles préfèrent laisser tourner les groupes froids en permanence plutôt que de risquer une bière qui mousse le vendredi soir. Bon, et puis avouons-le, une tireuse toujours disponible, ça facilite l’after-work…

Mais concrètement, d’après les informations que j’ai pu glaner (spécialistes du sujet, merci de vos retours !), il est rare qu’une tireuse ait besoin de plus de 2h, pour se mettre en température Il est donc inutile de l’allumer avant 18h si le public arrive à 20h. Allez, si on est inquiet, on peut commencer par tenter l’allumage à 14h pour vérifier que tout va bien… Mais PAS mardi pour vendredi !

D’une manière générale, commencer à réfléchir en process de « mise en froid » peut apporter de nombreux gains… et questionner les lieux de stockage.

L’occasion de mentionner qu’il semble que les concepteurs de salles ne semblent pas avoir prévu non plus ces stockages de fûts, boissons, réserves, etc… On se retrouve donc avec des lieux débordants de stocks mal fichus, encombrés… et chauds !

Car pour finir de dépeindre le tableau, on peut ajouter ceci : comme nous sommes souvent sur des bars aménagés avec des appareils autonomes, embarquant leurs groupes froid, ceux-ci dégagent évidemment leur chaleur… dans la pièce où ils sont. Pièce qui se réchauffe, ce qui augmente la consommation des-dits groupes froids, et réchauffe les éventuels stocks en attente…

Bref, même si les configurations sont multiples, et les efforts des équipes réels pour faire au mieux, il faut pointer cette constante : l’une des meilleurs « rénovations » qu’on puisse faire dans les salles de musiques actuelles, c’est la conception soigneuse du bar et de son fonctionnement.

en extérieur, on a aussi besoin d’une bière fraîche… et c’est compliqué quand les fûts noirs se trouvent au soleil !

Une tireuse au soleil, des fûts noirs qui bronzent... les problèmes existent aussi en extérieur !

En quelques mots ?

Les lieux de Musiques Actuelles sont à la fois attachants (De la musique ! De la culture ! Des passionnés !) et passionnants (complexes, mal connus, aux moyens faibles, etc.).

S’il fallait résumer la montagne de sujets qu’ils permettent d’aborder, on pourrait dire ceci :

 

  1. Les dysfonctionnements y sont nombreux et variés : Les locaux n’offrent en général pas un niveau de service suffisant pour que les équipes puissent y travailler confortablement ou que les visiteurs (groupes, techniciens et publics) puissent vivre une expérience "optimisée". Ils sont chroniquement sous-ventilés, mal chauffés, peu isolés, peu entretenus, peu suivis…
  2. Les enjeux les plus importants ne sont PAS dans les espaces consacrés à la musique : il sont en réalité dans les espaces « périphériques » : les bureaux des permanents, le bar, etc. Ce sont les lieux qui sont directement en lien avec la « productivité » de l’ensemble immobilier.

 

Le deuxième point, en particulier, suffit à expliquer pourquoi le Design Énergétique permet d’aller travailler dans ces lieux de manière beaucoup plus précise et efficace que les démarches conventionnelles : les enjeux se situent à une échelle bien inférieure que celle du bâtiment, et la plupart sont liés à des process, c’est à dire à des activités qui ne relèvent pas de la classique « thermique du bâtiment ».

Ce qu’on appelle « lieu de musiques actuelles » est en réalité un collage de multiples services aux contraintes bien spécifiques

Ce qu'on appelle un "lieu de spectacle" est vraiment un mosaïque d'espaces aux besoins énergétiques et fonctionnels très, très particuliers... et très peu connus des professionnel du bâtiment.

 

Ajoutons enfin un troisième point crucial : il n’existe aujourd’hui pas d’offre de service qui permette d’aborder les enjeux énergétiques ces lieux dans leur globalité. Quand bien même une structure voudrait s’engager dans un travail sérieux sur le sujet, il n’y a pas d’interlocuteur apte à prendre le lieu dans son ensemble. C’est un point majeur, sur lequel porteront probablement les prochaines étapes de réflexion.

En attendant, et pour donner quand même une piste à celles et ceux qui voudraient avancer, nous avons aujourd’hui « prototypé » des interventions, sur un principe simple : monter une « DreamTeam » d’experts, tant sur le bâtiment que sur les points plus spécifiques (comme la régie technique ou la ventilation), et conduire le même travail que sur les quelques lieux lauréats. Si cela peut vous concerner, parlons-en.

Remerciements

Ce travail important sur un domaine largement négligé des approches énergétiques classiques n’a pu se réaliser que grâce à l’enthousiasme du RIM (tout particulièrement Malika Vignon et Florent Teulé) et des partenaires du Contrat de Filière.

 

Et bien entendu, un grand merci à toutes les structures lauréates qui nous ont accueilli, ont ouvert leurs portes pour parler de leur réalité quotidienne sans fard.

La Station à Chatellerault, mené par l’association le Plein des Sens est une ancienne station d’Esso, rénovée en lieu de culture et de diffusion.

Le krakatoa à Mérignac est une salle de concert emblématique, qui a vu le jour grâce à Didier Estèbe, ex-manager du groupe Noir Désir.

Des Lendemain Qui Chantent, scène de musiques actuelles située à Tulle.

Les Ateliers Syrinx, école de musique de Poitiers, fraichement rénovée !

L’Alhambra Studios, à Rochefort, qui regroupe des studios d’enregistrement, de bruitage et de post-production.

Le Sans réserve, salle de concert de musiques actuelles situé à Périgueux.

 

Allez voir des concerts et du spectacle vivant !!!